Canfranc, nid d'espions
Canfranc - San Sebastian - Irun - Hendaye - Bayonne - Bordeaux - Mont-de-Marsan
Description
La gare internationale de Canfranc, inaugurée en 1928, est devenue au cours de la Seconde Guerre mondiale un lieu stratégique pour les réseaux d’espionnage des Alliés. Alors qu’Irun était déjà fermée par l’occupation allemande, la frontière des Pyrénées aragonaises permit, jusqu’en novembre 1942, de faire passer des agents qui travaillaient pour l’Intelligence Service britannique ainsi que des personnes confiées par la Résistance Française.Une organisation formée de 30 personnes (Français, basques et Aragonais), fournissait des informations militaires vitales sur les troupes allemandes en France, les troupes espagnoles et sur le trafic de marchandises stratégiques convoyées par Canfranc.La dictature de Franco démantela ce réseau dont les 30 membres furent jugés et condamnés par un tribunal spécial anti espionnage en 1943.Canfranc, nid d’espions est un récit construit à partir d’une investigation historique étroitement liée à la recherche des descendants de ces espions en vue de réhabiliter et conserver la mémoire historique d’une grande époque de Canfranc.
Traduit de l’espagnol par Jean-Marie Flores
Ramón Javier Campo
Ramón Javier Campo est né à Huesca en 1963. Il a collaboré à « El País » et au « Nuevo Lunes ». Depuis février 1991, il exerce son métier de journaliste à « Heraldo de Aragón ». Il s'intéresse tout particulièrement à la Défense et à l'Intérieur. Il a obtenu le prix de l'Association de la presse d'Aragón 2001 pour sa série de reportages publiés dans « Heraldo de Aragón » sur le passage de l'or nazi par Canfranc pendant la Seconde Guerre mondiale. « Canfranc et l'or des nazis » est la traduction française de son livre paru en Espagne sous le titre « El oro de Canfranc ».